ABA, qui sommes-nous ?
Les Ateliers Beaux-Arts de la ville de Paris se déploient sur 17 Sites :
Montparnasse, Glacière, Sévigné, Marc Bloch, la Chapelle International pour les centres de grande et moyenne importance.
Legendre, Belleville, 4 Fils, Littré, Pontoise, Tanger, Pommard, Corbon, Gauthey, Baudelaire,
tous hébergés par la DASCO dits : petits sites.
Les Ephad Annie Girardot et Alquier Debrousse accueillant chacun un atelier.
5000 élèves venus de tout Paris et Banlieues avoisinantes.
88 artistes enseignant.es
90 Modèles d’art
C’est une structure unique en son genre, qui ne ressemble à aucune autre existante d’une quelconque collectivité territoriale.
Nés à la fin du XIX° siècle et disséminés en Ateliers dans les écoles comme lieux de prédilection d’une culture pour tous, ces Ateliers ont été créés pour la population parisienne avec une ambition culturelle et sociale tout à fait particulière : permettre une forme d’émancipation
personnelle au plus grand nombre.
Les ateliers sont ouverts le soir après la journée de travail et sont presque gratuits.
Au sein de la ville, les Ateliers Beaux-Arts (ABA) proposent un espace de travail, de rencontre entre des artistes contemporains professionnels (diplômés d’Ecoles Nationales d’Art), tous recrutés par un jury composé d’administratifs et d’artistes/enseignants déjà en place)
et un public adulte dans un cadre de pratiques artistiques partagées.
Dans ces Ateliers, une grande diversité de disciplines s’apparentant traditionnellement aux Beaux-Arts est dispensé :
Dessins variés, de l’imaginaire aux motifs, en passant par la morphologie et les modèles vivants (danseurs, comédiens, mimes, clowns, performers, musiciens, écrivains, plasticiens, photographes, nourrissant l’art d’un modelat d’excellence).
Des techniques d’impression variées, de la gravure en passant par la lithographie.
Des champs larges de la peinture et de la sculpture.
Du modelage au moulage, de la céramique à la taille directe vers les matériaux variés.
L’histoire de l’art ancien et contemporain. La perspective et l’architecture. Le design d’objet et d’espace ainsi que la diversité des pratiques plastiques : La photographie, la PAO et les créations 3D, le cinémad’animation, la bande dessinée, l’écriture de scénario et
plasticienne, la scénographie, la danse contemporaine et le chant choral.
Dans le cadre de cette grande diversité disciplinaire et formelle, chaque artiste-enseignant.e propose un engagement, une approche, un parcours pédagogique spécifique qui repose sur sa propre recherche et sur un dispositif d’enseignement particulier, progressif et individualisé.
Cet enseignement est précisé par une note écrite, inscrite dans la brochure qui tient lieu de contrat pédagogique entre l’enseignant et les élèves.
Le cours se pratique dans un atelier qui est un espace entièrement dédié à une pratique spécifique et adapté à la pédagogie particulière qui s’y exerce. L’atelier est non seulement un lieu de lien social, mais un laboratoire, une ruche riche en échanges féconds entre élèves,
professeurs et modèles. Il favorise l’éclosion des talents, génère une dynamique de travail associative et constructive qui débouche sur des partenariats et des expositions collectives comme à la journée de l’estampe de la Place Saint Sulpice, des résidences aux Archives
nationales, des expositions dans les Musées, Médiathèques, Mairies, un partenariat avec C14 (Salon de la céramique) à La Mairie du 14° et So BD aux Blancs Manteaux.
Pour nombre d’élèves, les ABAs sont l’école des Beaux– Arts de la deuxième chance, pour ceux qui ont fait le choix professionnel de la raison en lieu et place d’un choix de cœur.
Pour ce qui est du temps proposé par la direction pédagogique à l’élève et de sorte à ce que le public puisse être renouvelé
Deux cycles de trois ans sont envisagés dont :
Un cycle de découverte et un cycle d’approfondissement en changeant de professeur
entre un cycle et un autre.
Les différents stages dirigés par les professeurs au cours des congés scolaires participent à la découverte d’autres approches et pratiques plus intensives qu’à l’atelier : la durée d’un stage équivaut à 30h de pratique hebdomadaire sur 5 jours.
Par ailleurs, les ateliers de la Glacière fonctionnant en journée proposent au public des Ateliers, dans le cadre d’une professionnalisation :
- Un cycle intensif de 15h par semaine
- Un atelier lycéen (actuellement déplacé au centre Marc Bloch)
Et en outre, - Une prépa d’Art, reconnue et membre de l’APPEA composée de 3 sections : Art -Espace-Image permettant en un an d’accéder aux concours des Écoles d’Art.
Le public adulte, de 18 ans (sauf décharge des parents pour les 16 ans) à 80 ans en moyenne est large et divers car, composé de toutes les générations, de tous les
milieux sociaux professionnels depuis les lycéens, les étudiants en quête d’orientation professionnelle, l’artiste cherchant à élargir son champ d’expression plastique, le
retraité voulant découvrir ou se reconnecter à une pratique artistique ancienne et affiner son regard.
Chaque élève est respecté dans son individualité et accompagné dans sa recherche spécifique jusqu’ à ce qu’il puisse devenir autonome.
Nous proposons un enseignement, non une formation.
Nous posons les bases d’un parcours, d’une aventure personnelle, d’une traversée.
Nous ne proposons pas l’acquisition de nouvelles compétences quantifiables et
mesurables. La pratique des Arts Plastiques est avant tout envisagée comme une recherche personnelle non soumise à une grille d’évaluation, ni à une note, ni à un diplôme sanctionnant un parcours unique.
Il n’existe pas de « niveaux ».Tous les élèves débutants ou confirmés sont invités à partager les mêmes créneaux, poursuivant ensemble une expérience collective tournée vers une recherche
individualisée et différenciée.
A la différence, de la Musique, la Danse et le Théâtre, il n’existe pas de solfège pour les Arts Plastiques, pas plus que de répertoire à travailler, même si l’enseignement de l’histoire de l’art constitue davantage pour l’artiste une nourriture, une source d’inspiration plutôt qu’un geste à reproduire ou à interpréter.
Notre proposition n’est pas « occupationnelle », ne relève pas du loisir créatif mais répond au désir primordial de notre public de s’exprimer et de s’émanciper par la longue pratique de l’art.
Au cours de ces 20 dernières années des personnalités comme Jean Cardot pour avoir démultiplié des Ateliers dans la Ville, Patrick André pour son goût du rayonnement urbain
des ABAs ont développé les partenariats avec des Musées ( ceux de la Ville de Paris
et Musée du Louvre), des Médiathèques, des Conservatoires, des Centres sociaux et d’accueil, des Gymnases, des Ephads, la création d’une Galerie au 80, Bd du Montparnasse ainsi que la Vitrine du 105 rue de la Glacière qui ont contribué à donner à ces ateliers une
visibilité et un nouvel essor.
La chapelle International, nouveau site créé il y a un an fait montre du désir de la direction de s’insérer dans un nouveau quartier, là où la ville de demain se développe.
Sans conteste, on peut affirmer que cette structure singulière dont la ville peut être fière contribue pleinement à son rayonnement.